Parc et jardins du XVII ème siècles
La réputation des sources thermales attestées dès le IXème siècle, est perpétuée pendant tout le Moyen-Age où elles étaient en grande estime des comtes de Blois et de la branche princière des Valois qui résidaient à Blois. Puis la cour royale installée à Blois jusqu’au début du XVIIème, se plaisait à venir prendre les Eaux de Saint Denis et profiter de l’accueil de l’illustre famille Hurault qui y possédait un élégant château.
Il est fort probable que ces époques de la fin du Moyen-Age et du début de la Renaissance, aient apporté de nombreuses transformations à Saint Denis. Certains éléments architecturaux en témoignent encore… de même que les jardins représentés sur plusieurs plans anciens.
En effet, le jardin de la Renaissance s’est développé en France à partir de la tradition du Moyen Age qui garde les caractères de fortifications, tout en faisant référence à l’art du jardin en Italie. « Aucun des jardins alors aménagés ne peut se mesurer à la qualité des modèles italiens » !
Louis XII, François Ier, attacheront une importance particulière à répandre dans leur propre pays, le nouvel art italien où sont engagés des architectes célèbres comme Pacello da Mercogliano qui a opéré à Blois et Amboise.
Au château de Saint-Denis-sur-Loire, un grand nombre d’éléments architecturaux peuvent affirmer l’aménagement du parc et des jardins en ce début de la Renaissance :
– Ouverture vers les jardins au moyen d’un élégant pont par la destruction de l’aile sud.\r\n- Un autre pont-levis vers le parc à l’Est.
– Rigueur des espaces ornementaux carrés, avec linéarité des plantations.
– Tracés de canaux rigoureux.
– Caractère des fortifications par murs, sauts de loup et pont-levis.
– Configuration des terrasses avec des différents niveaux .
Les Hurault, sans aucun doute, ont suivi la vogue de l’époque!
Actuellement, les jardins du XVIIème siècle, disparus pendant de nombreuses années font objet de réhabilitations en fonction de la configuration du terrain et des recherches historiques effectuées.
